J'ai cru avoir refermé les portes. Cette crève matinale du passé me semblait inapproprié, surgissant de nulle part. C'est là que j'ai compris que toutes ses embrasures laissent filtrer ce putain de courant d'air. L'instant parfais pour quelques souvenirs glacés qui se collent à vos omoplates pour vous paralyser. Je me suis retourné avec dégoût pour confronter à nouveau le regard du vide. Je n'y ai vu que mon propre reflet remplie d'une rancœur inconnue envers tout ce que j'avais enfermé derrières ces portes. Même fermées, on y voyait encore à travers. Je me dit qu'il serait peut-être temps d'arrêter de traîner dans les couloirs de l'existence.
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