Elle a fermé les yeux, comme pour arrêter la violence. Elle n'a pas compris. C'était juste inutile. Ils allaient recommencer leurs conversations incessantes et futiles devant leurs cafés fumants. Chaque soir elle passait dans ces quartiers animés. Elle traînait ces kilos d'existence sous les regards fuyants des gens sereins. Personne n'avait peur qu'elle puisse s'écrouler sous ses sacs de courses. Elle ne croisait rien. Elle n'a connu personne. vendredi 25 juillet 2014
Elle a fermé les yeux, comme pour arrêter la violence. Elle n'a pas compris. C'était juste inutile. Ils allaient recommencer leurs conversations incessantes et futiles devant leurs cafés fumants. Chaque soir elle passait dans ces quartiers animés. Elle traînait ces kilos d'existence sous les regards fuyants des gens sereins. Personne n'avait peur qu'elle puisse s'écrouler sous ses sacs de courses. Elle ne croisait rien. Elle n'a connu personne. jeudi 3 juillet 2014
Ces sans réponses
La technologie est porteuse de maladie sentimentale. Ces sms perdus dans les ondes dont je n'aurai jamais connaissance de la bonne réception. La panique ou la colère que peut engendrer une absence de réponse. Cette habitude de l'instantané. Cet oublie de l'attente et la patience. Tes silences me rappellent cette barre d'espace clignotant sur les pages blanches de mes articles. Elle est là, entre les deux néants de Pascal, à attendre des mots. Je ne vais plus chercher ton visage dans la foule, ni le coller à un autre visage comme un souvenir masochiste. Ni interpréter les silences, ni les modeler pour en faire des illusions de réponses. J'accepte passivement ce refus de communication.
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